Aujourd’hui, nous avons découvert la pouponnière et commencé à nous imprégner de la culture sénégalaise.
La maison des bénévoles est simple mais très confortable. Diarra, notre guide bienveillante, nous accompagne dans la ville et veille à ce que nous nous sentions chez nous. Une cuisinière prépare chaque jour de délicieux plats locaux, pleins de saveurs et d’attention. Un veilleur de nuit et un autre de jour assurent notre sécurité, avec une présence discrète mais rassurante.
À la pouponnière, j’ai donné mes premiers biberons. Un moment fort, presque suspendu.
J’ai littéralement craqué pour Moussa, un petit garçon dont la maman est décédée en le mettant au monde. En le tenant dans mes bras, en croisant son regard profond, je lui ai murmuré la vie.
Je lui ai parlé de ce monde qu’il va découvrir, de toutes les choses merveilleuses qu’il pourra accomplir. C’était un échange silencieux, mais puissant.
Dans la petite section, une trentaine d’enfants nous ont accueillies avec des bras grands ouverts, en quête de câlins, de chaleur humaine.
Je ressens une immense gratitude d’être là, à cet instant précis.
Et en observant ma fille, je la sens profondément touchée, bouleversée même.
Elle m’a dit ce soir : “J’ai l’impression d’avoir vécu trois journées en une seule. On a découvert tellement de choses en même pas 24 heures…”
Demain, nous débutons officiellement notre mission de 4 heures par jour à la pouponnière.
Une autre manière de contribuer, de se relier, de donner.
Hâte de vous raconter la suite.
